Le climat alsacien est “semi-continental d'abri”. Les saisons sont bien marquées : l'hiver est froid et sec, l'été chaud. Il y a peu de précipitations, car les Vosges protègent la région contre les intempéries ainsi que des vents d'ouest. L'enneigement fréquent des sommets (de fin novembre à mi-mars) permet la pratique du ski.
Le dialecte alsacien est un parler germanique et appartient à l'ensemble des dialectes alémaniques. L'orthographe n'est pas fixée car la prononciation varie d'un bout à l'autre de l'Alsace, parfois même d'un village à l'autre. C'est pourquoi, on dit qu'il n'existe pas UN dialecte mais DES dialectes ; le cadre général de l'alsacien est cependant le même.
Des patois se sont développés et des signes distinctifs de langage sont encore vivants aujourd'hui dans certaines expressions ou prononciations. Le patois dans le pays de Bitche est caractéristique, comme celui dans le nord-mosellan. Même si le Français lorrain est moins vivant que son voisin alsacien, il n'est pas rare d'entendre des expressions typiques que même un mauvais dictionnaire français ne référencerait pas.
Stenay, c’est le nord de la Meuse, proche de la Belgique et des Ardennes, frontière où les promontoires surmontés de forteresses fixent une barrière naturelle de protection. Certaines de ces citadelles sont restées et se visitent. La région est surtout riche de spécialités locales, de curiosités gastronomiques et de nombreux petits villages qui présentent des intérêts architecturaux certains, petits îlots bâtis au milieu d’une mer de verdure. Située sur la rive droite de la Meuse, nourrie par la vallée fertile du fleuve, sous la bienveillance de la forêt de la Woëvre, la ville fut dès l’époque celte un lieu apprécié et convoité.
Le musée européen de la bière: ce musée dispose de 310 000 pièces de collection. Installé dans une ancienne malterie qui servait 17 brasseries des environs, le musée retrace l’histoire des modes de fabrication de la bière depuis les Egyptiens au travers du matériel utilisé pour sa fabrication, des matières premières à la mise en bouteilles en passant par le brassage et la fermentation. Le musée possède aussi une très belle collection d’affiches et de cartes postales. Des ateliers ont été reconstitués pour donner au visiteur une juste image de la fabrication de la bière. La visite s’achève dans une taverne boutique voûtée où l’on apprécie avec les yeux puis le palais les nombreux produits à base de bière.
Le musée européen de la bière: ce musée dispose de 310 000 pièces de collection. Installé dans une ancienne malterie qui servait 17 brasseries des environs, le musée retrace l’histoire des modes de fabrication de la bière depuis les Egyptiens au travers du matériel utilisé pour sa fabrication, des matières premières à la mise en bouteilles en passant par le brassage et la fermentation. Le musée possède aussi une très belle collection d’affiches et de cartes postales. Des ateliers ont été reconstitués pour donner au visiteur une juste image de la fabrication de la bière. La visite s’achève dans une taverne boutique voûtée où l’on apprécie avec les yeux puis le palais les nombreux produits à base de bière.
Crypte Saint-Dagobert: petit-fils de l’illustre roi Dagobert et dernier roi mérovingien d’Austrasie, Dagobert II a été assassiné dans la forêt de la Woëvre non loin de Stenay, où il avait établi sa résidence royale. Il faut admirer le portail érigé entre le IXe et le XIIe siècle, véritable chef-d’œuvre du premier gothique lorrain, la stèle du roi et la pierre mystérieuse de Stenay. La salle Saint-Dagobert, au-dessus de la crypte, est consacrée à l’histoire et à l’archéologie mérovingiennes. De là, commence le circuit de randonnée qui mène à la fontaine Saint-Dagobert.
Etain tire son nom des nombreux étangs qui couvraient jadis la région. Si la première mention de la cité, sous la forme Stain, remonte au VIIIe siècle, c’est au cours des Xe et XIe siècles que la ville se développe en s’entourant d’une puissante muraille. Richelieu ordonne sa destruction et en 1766, Etain est ensuite rattachée au royaume de France. La ville a été entièrement détruite lors de la Première Guerre mondiale et reconstruite peu après, ce qui n’a pas empêché son déclin depuis le milieu du XXe siècle.
Ateliers Petitcollin: depuis 1860, la famille Petitcollin fabrique de manière traditionnelle des poupées, des poupons et autres baigneurs au nom évocateur de Françoise, Michel ou Marie-Françoise. Depuis le moulage des pièces jusqu’à l’habillage, la visite invite à la découverte de toutes les étapes de fabrication des poupées. Les ateliers Petitcollin sont les derniers fabricants français de poupées.
Commercy:
Le château: d’abord forteresse médiévale, le château fut, à partir de 1662, la résidence du cardinal de Retz qui y écrivit une partie de ses mémoires. Mais il fut surtout, à partir de 1744, la résidence d’été de Stanislas, roi de Pologne et duc de Bar et de Lorraine, et qui fit de la région un centre littéraire et scientifique. Il embellit aussi la ville d’un point de vue architectural. Et c’est au prince de Vaudémont que l’on doit actuellement le château. Précédé d’une majestueuse esplanade en fer à cheval, il bénéficie d’une belle perspective jusqu’à la forêt.
Le musée de la céramique et de l'ivoire, installé dans l’ancien complexe des bains douches municipaux, s’inspire du pavillon royal édifié par Emmanuel Héré et accueille différentes collections dans un intérieur style Art déco. L’ivoire, cette matière exotique et mythique qui titille l’imaginaire et nourrit les fantasmes, est ici abordé sous tous ses aspects depuis les collections européennes et asiatiques du XVIIe siècle, en passant par le travail et les techniques jusqu’aux matériaux de substitution. Il s’agit d’une des plus remarquables collections françaises. Le musée possède également une importante collection de céramiques des XVIIIe et XIXe siècles.
La madeleine de Commercy est née dans les cuisines du roi Stanislas vers 1750. Cloche d’Or, Cloche d’Argent, Cloche Lorraine… L’image de la cloche est fréquente chez les madeleiniers. La tradition veut que ce soit un hommage à Stanislas qui avait offert la plus grosse cloche de l’église Saint-Pantaléon. La madeleine, c’est d’abord une histoire de famille, celle des Colombé. Le plus ancien connu avait un surnom quelque peu inquiétant : le Brûlé. Dynastie de pâtissiers et de boulangers, la famille Colombé exploite plusieurs fabriques de madeleines dont la Cloche d’Argent et la Cloche Lorraine. Jusqu’en 1939, la madeleine est restée un produit artisanal. Aujourd’hui, deux entreprises perpétuent la tradition de la fabrication de la madeleine de Commercy : la société «Saint Michel» et la « Boîte à madeleines ».
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